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Les insectes nuisibles et ravageurs peuvent nuire à l’environnement et à la santé humaine. Ils sont nombreux et se retrouvent dans toutes les municipalités du Québec. Découvrez les caractéristiques des principaux insectes qui préoccupent les Bouchervillois afin de pouvoir les identifier et apprenez-en plus sur les solutions pour les contrôler et les mesures à suivre pour vous protéger.
Si vous cherchez des informations sur l’agrile du frêne, consultez la page Agrile du frêne.
Les « vers blancs », facilement identifiables par leur corps charnu en forme de « C », sont des larves de coléoptères qui peuvent causer d’importants dommages aux pelouses. Il est important de noter qu’ils sont inoffensifs pour l’humain et les animaux.
Trois espèces de vers blancs sont à surveiller :
Nom | Hanneton commun | Hanneton européen | Scarabée japonais |
hanneton-commun.jpg Alt : Le hanneton commun est un insecte de 2,5 cm brun foncé recouvert de petits poils blancs. | hanneton-europeen.jpg Alt : Le hanneton européen est un insecte de 1,5 cm de couleur brun doré qui possède 6 pattes. | scarabee-japonais.jpg Alt : Le scarabée japonais est un insecte de 1 cm de couleur vert métallique qui possède des ailes cuivrées. | |
Taille | 2,5 cm | 1,5 cm | 1 cm |
Couleur | Brun foncé, presque noir | Brun doré à roux | Vert métallique avec des ailes cuivrées |
La période de reproduction des vers blancs s’étale de la fin juin à la mi-juillet. Vous pouvez souvent les observer au printemps et à l’automne, sous la pelouse et dans les plates-bandes.
Le hanneton européen et le scarabée japonais ont un cycle de vie d’un an alors que les larves du hanneton commun passent trois ans dans le sol. À chaque cycle, une nouvelle génération de vers blancs fait son apparition et remplace la précédente.
Vers la mi-août, vous pouvez vérifier la présence de vers blancs dans vos plates-bandes ou sous votre pelouse. Un dépistage précoce permet de contrôler plus efficacement les populations et minimise les dommages.
D’autres signes visibles au printemps et à l’automne permettent de soupçonner la présence de vers blancs dans le sol :
Il est tout à fait normal de trouver des vers blancs sur votre terrain. Cependant, plus ils sont abondants, plus les dommages risquent d’être apparents.
Les vers blancs se nourrissent principalement des racines de gazon. Ainsi, afin de limiter les dommages, il est recommandé de garder une pelouse dense et en bonne santé. Elle sera plus résistante aux attaques des vers blancs.
Pour rendre plus difficile la ponte des hannetons, vous pouvez ensemencer fréquemment votre gazon. Réduire les espaces gazonnés est aussi un excellent moyen de diminuer les problèmes aux endroits problématiques. À ce moment, vous pouvez plutôt opter pour un aménagement de plantes vivaces, de couvre-sols ou d’arbustes. Aux endroits où la circulation est plus importante, il est recommandé d’aménager des sentiers de pierres plates ou de paillis.
Si vous décidez de traiter la présence excessive de vers blancs sur votre terrain, il peut être intéressant de combiner l’utilisation de nématodes à un bon entretien de pelouse.
Les nématodes sont de très petits organismes qui s’attaquent aux vers blancs en leur transmettant des bactéries mortelles. Les nématodes de type HB représentent le traitement biologique le plus efficace, puisqu’il est un ennemi naturel des vers blancs. De plus, ce traitement ne présente aucun risque pour les humains, les animaux, les plantes et l’environnement.
En dernier recours et avec l’obtention préalable d’un permis délivré par la Ville de Boucherville, vous pourrez avoir recours aux pesticides de synthèse. Ce genre de traitement est accepté en de rares exceptions et doit être réalisé exclusivement par des entreprises spécialisées autorisées par la Ville.
Les tiques sont des acariens parasites qui se nourrissent du sang des animaux et des humains. Elles peuvent transmettre la maladie de Lyme.
Vous devez prendre les piqûres de tique au sérieux, cette maladie peut entraîner de graves conséquences pour la santé, tels des problèmes neurologiques, cardiaques ou articulaires.
La tique à pattes noires, ou tique du cerf, est actuellement la seule espèce de tique au Québec qui transmet la bactérie responsable de la maladie de Lyme. Son corps, dont la taille varie entre 1 et 3 millimètres, est de forme arrondie et plate et est de couleur brun clair à noire.
Après s’être nourri de sang, l’abdomen de la tique peut devenir trois fois plus gros et présenter une couleur beige à grisâtre. Une tique peut piquer et rester accrochée à la peau pendant 3 à 10 jours avant de se laisser tomber au sol.
Les tiques sont présentes dans le sud du Québec. On les retrouve :
Elles sont présentes dans tous les lieux où l’on peut observer des oiseaux et des animaux sauvages. Elles sont moins communes dans les espaces verts entretenus (pelouse et aménagements paysagers) ainsi que sur les surfaces comme le béton, l’asphalte et le gravier.
Pour connaître le niveau de risque d’exposition aux tiques dans une municipalité, consultez cette carte de l’Institut national de santé publique du Québec.
Pour se protéger des piqûres de tiques, il faut limiter les contacts directs. Pour ce faire, vous pouvez adopter quelques habitudes et gestes simples à appliquer:
Si vous possédez un animal de compagnie qui va à l’extérieur, vous devriez aussi l’examiner après ses sorties.
Pour obtenir plus de renseignements sur la prévention et les piqûres de tique, consultez le site de Santé Montérégie.
Les maringouins peuvent être infectés par le virus du Nil occidental, principalement aux mois d’août et septembre. Ils peuvent transmettre la maladie à l’humain par les piqûres, puisqu’ils se nourrissent de sang.
Découvert pour la première fois en 2002 au Québec, le virus est maintenant présent dans plusieurs régions, et principalement au sud de la province. Il n’existe à ce jour aucun traitement pour contrer cette maladie. C’est pourquoi l’élimination des sites de reproduction des maringouins représente une mesure de prévention importante.
Le maringouin peut pondre ses œufs dans toute source d’eau stagnante. Vous pouvez donc facilement prévenir la reproduction de ces insectes en appliquant quelques gestes faciles :
Crédit image : CISSS de la Montérégie-Centre
Pour se protéger du virus du Nil occidental, vous pouvez intégrer les habitudes suivantes à votre quotidien :
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le virus, consultez la page Virus du Nil occidental (NVO) sur le site du Gouvernement du Québec.
Vous avez des questions sur les insectes nuisibles et ravageurs ? Communiquez avec nous par le biais de la ligne info-environnement au 450 449-8113 ou de l’adresse courriel [email protected].
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