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À Boucherville, nous accordons une grande importance à tout ce qui touche la protection de l’environnement. Dans un contexte de changements climatiques, il nous apparaît essentiel et responsable de conserver, protéger et mettre en valeur nos milieux naturels. Ces habitats contribuent à l’équilibre de la biodiversité et protègent plusieurs espèces vulnérables, en plus d’être des îlots de fraîcheur et des lieux de loisirs ou de ressourcement pour les visiteurs.
Nous nous sommes engagés il y a quelques années à mettre en place un plan de développement durable (Agenda 21), qui prévoit plusieurs initiatives en ce sens.
Parce que les milieux naturels d’intérêt écologique font partie intégrante de la qualité de vie dont nous bénéficions à Boucherville, la Ville consacre des ressources pour en faire l’acquisition. Depuis 2010, ce sont 203 hectares de terrains qui ont été acquis. Nous sommes en voie d’atteindre l’objectif que s’est donné le conseil municipal en 2017, d’augmenter de 20 % la superficie des terrains détenus d’ici la fin de 2021. Les principales acquisitions sont d’ailleurs mentionnées sur chacune des pages dédiées aux milieux naturels dans cette section.
Entre 2010 et 2016, nous avons fait l’acquisition de plus de 141 hectares de terrain. Depuis 2017, la superficie totale de nos acquisitions totalise 62,24 hectares. Nous avons notamment fait l’acquisition d’un boisé de 26,6 hectares sur la rue De Touraine afin de consolider le boisé Pierre-Dansereau en plus d’acquérir 27,6 hectares de terrains adjacents au Boisé Du Tremblay. Une propriété d’environ 3 hectares, adjacente à la rue de Montbrun a aussi été acquise à proximité du Boisé-du Pays-Brûlé.
Les amoureux de la nature apprécient particulièrement ce milieu naturel, propice à la randonnée légère et l’observation d’oiseaux. Sur place, on retrouve :
Découvrez le parc de la Frayère
Inauguré en 2019 dans le cadre des célébrations du Jour de la Terre, le sentier pédestre du parc de la Futaie s’harmonise avec notre volonté de mettre en valeur les milieux naturels d’intérêt et de les rendre accessibles à plus de gens. Le sentier, accessible à pied ou à vélo, crée un lien entre les rues des Sureaux, du Bosquet et de la Futaie et permet aux citoyens d’apprécier cet écosystème d’une grande richesse.
Découvrez le parc de la Futaie
L’arboretum est très fréquenté par les amateurs d’ornithologie. Combiné au parc de la Frayère, il se classe parmi les meilleurs endroits au Québec pour l’observation d’oiseaux. Plus de 200 différentes espèces d’oiseaux y sont répertoriées! Les sentiers aménagés favorisent un contact intime avec la nature. Il n’est d’ailleurs pas rare d’y apercevoir des cerfs de Virginie et des renards roux.
Découvrez l’arboretum Stephen-Langevin
Plusieurs aménagements fauniques ont été réalisés dans les différents milieux naturels de Boucherville afin de contribuer à la préservation de la biodiversité.
La ville de Boucherville est reconnue pour abriter d’importantes métapopulations de rainettes faux-grillon de l’Ouest, une espèce menacée au Québec en raison de la perte graduelle de son habitat.
En 2018, nous avons aménagé 4 étangs dans le Boisé du Tremblay afin d’établir un corridor faunique entre les populations de rainette de Boucherville et celles de Longueuil. La création de ces étangs permet à la rainette de recoloniser le secteur. Ce projet a été réalisé grâce à une contribution financière de la Fondation de la Faune du Québec et à l’implication de l’organisme Ciel et Terre.
Afin de compenser les pertes d’habitat du poisson lors de la stabilisation de la berge du ruisseau Sabrevois, un projet de création d’habitats fauniques au parc Sabrevois sera réalisé à la fin de l’été 2021. En plus de créer des habitats favorables pour les poissons, le milieu sera aménagé pour favoriser le développement des oiseaux aquatiques, des amphibiens et des reptiles. Cet aménagement permettra de réaliser des animations scolaires sur la faune.
Afin de contribuer à l’augmentation de la population d’hirondelles, dont l’espèce est en déclin, nous avons installé un nichoir adapté au parc de la Frayère. Comme ce dernier est situé aux abords du fleuve Saint-Laurent, dans le couloir de migration des hirondelles, il constitue un endroit parfait pour cette espèce.
Le martinet ramoneur est une espèce d’oiseaux menacée qui adorent se nicher dans les cheminées. Avec le temps, plusieurs de ces oiseaux ont développé une affection particulière pour la cheminée de la magnifique église Sainte-Famille dans le Vieux-Boucherville. La cheminée, endommagée et inutilisée depuis longtemps, devait être démolie par la Fabrique, mais des ornithologues amateurs ont sonné l’alerte et la Ville a investi dans la restauration de cette cheminée afin de protéger les martinets ramoneurs. La restauration est prévue à l’automne 2021.
Nous avons dû procéder ces dernières années à l’abattage de nombreux frênes morts, attaqués par l’agrile du frêne. Au parc de la Futaie, des résidus de bois de ces arbres qui étaient destinés au déchiquetage ainsi que des arbres coupés pour la réalisation du sentier pédestre ont plutôt été conservés sur place et dispersés dans le boisé afin de servir d’abris à la petite faune.
En 2014, avec l’appui de l’organisme Le Covabar et grâce à une subvention de la Fondation de la Faune du Québec, un projet visant à augmenter la biodiversité sur une zone anciennement utilisée pour la culture de maïs et de soya a pu être réalisé sur les rives de la rivière aux Pins :
En 2016, un total de 260 arbres et arbustes ont été plantés à l’Arboretum Stephen Langevin afin de fermer des sentiers informels. Ces arbres (4 espèces) et arbustes (14 espèces) ont été choisis afin d’augmenter la biodiversité du milieu et d’offrir différents types d’habitat pour les nombreux oiseaux présents dans le parc.
L’intégrité des boisés est grandement affectée, entre autres par la perte massive de frênes, l’envahissement d’espèces nuisibles et les changements climatiques. Nos boisés ont besoin d’un coup de pouce pour être préservés!
Nous multiplions donc les activités de plantation afin d’accroître la biodiversité. La taille des arbres plantés varie selon les milieux : Les arbres de gros calibres, plus coûteux et fragiles, sont généralement plantés en quantité limitée à proximité d’infrastructures, où il nous est possible de les arroser. À l’intérieur des boisés, nous réalisons des plantations massives de petits arbres, moins coûteux et dont l’impact sur le paysage prendra un peu plus de temps.
Ces plantations sont réalisées dans différents milieux naturels :
Les actions que nous posons dans la lutte aux espèces exotiques envahissantes visent à protéger la biodiversité ainsi que les habitats fauniques et floristiques de nos milieux naturels.
Le nerprun cathartique est un arbuste envahissant présent à plusieurs endroits à Boucherville. Le nerprun occasionne une modification de la teneur en azote dans le sol, ce qui a pour effet de favoriser sa multiplication, au détriment d’autres espèces végétales.
Depuis 2012, nous avons réalisé divers projets visant à contrôler l’expansion de cet arbuste car il menace la biodiversité des écosystèmes forestiers et affecterait, selon des recherches récentes, le cycle de reproduction de la rainette faux-grillon, une espèce menacée.
Par exemple, nous avons retiré des milliers de plants de nerprun cathartique au parc de la Futaie en 2019 et 2020, en partenariat avec l’organisme Nature Action Québec. Afin de limiter la reprise de l’arbuste envahissant, nous avons ensuite procédé à la plantation de plusieurs centaines d’arbres et arbustes.
Les mêmes interventions de retrait du nerprun ont été faites au parc du Boisé-du-Pays-Brûlé et au boisé Du Tremblay.
La renouée japonaise est une espèce envahissante qui prend la place d’autres espèces végétales du Québec et diminue ainsi la biodiversité. Un inventaire des talles de renouée a été réalisé afin de la contrôler.
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